Visite impromptue
– Allo ? comment tu vas ?
– Bien et toi ?
– Ça va… Je me sens un peu seule ce soir mais ça va…
– Viens me voir
– Tu es où là ?
– Chez moi, je traine devant le pc
– Tu as allumé la cheminée ?
– Avec le froid qu’il fait, tu penses bien que oui !
– Ça tombe bien…
– Pourquoi ?
– Viens ouvrir la porte…
Le timbre de la sonnette résonne alors et mon sang ne fait qu’un tour. Elle est là ? juste devant la porte ? vraiment ?
Rien que cette idée me fait monter le rouge au joues et c’est comme si tout le sang de mon corps s’était précipité dans mon bas ventre…
– Tu préfères que je reste dans le froid ?
Sa voix me sort de ma torpeur et je me précipite
– Non, bien sûr que non !
J’ouvre la porte et je la vois. Son sourire est épanoui et me laisse sans voix.
– Je peux entrer ?
Quelle question…
– Bien sûr ! je t’en prie !
Je m’efface pour la laisser accéder au couloir. Elle se retourne et me voyant toujours interdit repousse la porte derrière moi. Au passage son bras me frôle me donnant la chair de poule sur tout le corps.
– Tu es moins bavard ce soir… Ça tombe bien, je ne suis pas venue pour parler…
Ça me faire rire.
Elle s’approche de moi et lève la tête pour poser ses lèvres sur les miennes. Elles sont gelées mais si douces que je me sens fondre. Je pose mes mains sur sa taille pour l’attirer à plus près de moi. Elle gémit légèrement et m’embrasse de plus belle.
Je ne sais plus où je suis, il n’y a plus que cette femme dans mes bras en train de m’embrasser comme si ça vie en dépendait.
Ses mains se baladent dans mon dos me serrant fort contre elle. Je lui caresse les cheveux et la sent frémir sous la caresse.
– Tu as encore froid ? Viens près du feu
– Attends
Elle m’emprisonne de ses bras et continue à m’embrasser en me caressant le dos. Je brule de l’intérieur.
Sa main glisse doucement à l’intérieur de mon pantalon pour me caresser les fesses. J’ose à peine bouger de peur de rompre ce charme mais je lui caresse encore le dos et les cheveux tout en l’embrassant.
Ses lèvres s’échappent et elle m’embrasse les joues, le cou. Son nez encore frais fait contraste avec son souffle chaud dans mon cou. Je frissonne.
– J’ai envie de toi
Encore un choc électrique dans tout mon corps. Juste quelques mots qui m’excitent plus que tous les films pornos du monde.
Elle n’a pas attendu et a glissé ses mains sous mon pull et mon t-shirt.
J’ose glisser une main pour entrouvrir son gros manteau et là… Une fois encore la voix me manque. Pas de vêtements, juste un de ces soutiens-gorge en demi-lune qui laissent les tétons à disposition et un minuscule string noir. Elle laisse glisser le manteau de ses épaules et s’offre à mon regard affamé.
D’abord ces seins. Je ne vois qu’eux ! Tendus et durs comme de l’acier, je ne peux leur résister, je les embrasse, les lèche, les aspire. Elle lève la tête pour me laisser y accéder plus facilement. Je suis sure que ses yeux se sont fermés.
Je la plaque contre le mur en l’embrassant à nouveau. Une main posée sur sa nuque, la deuxième glisse doucement sur son ventre et sur ses fesses. Je sens ses lèvres frémir contre les miennes. J’embrasse son cou pour mieux entendre sa respiration saccadée. Je me rends compte alors que la mienne n’a rien à lui envier.
Ma main glisse entre ses jambes, sous son string et un de mes doigts se pose sur son clitoris aussi dur et palpitant que ses seins. Je le caresse et écoute la douce chanson de ses gémissements… Quand sa respiration devient très rapide, mon deuxième doigt glisse entre ses lèvres trempées et la pénètre très lentement. Elle ne respire plus, elle halète. Je me sens fort de lui faire cet effet juste avec deux doigts.
Je la caresse à l’intérieur et elle gémit encore.
Je voulais la lécher, la faire jouir de mes doigts et de ma langue mais c’est plus fort que moi, j’ai envie de la prendre.
Je libère sa nuque et défais ma ceinture, les boutons de mon jean. J’attrape au passage un capuchon dans la poche avant de libérer, en un seul geste, mon sexe du pantalon et du boxer qui l’emprisonnaient. Mon autre main, joue toujours en elle. Je dois la lâcher un instant pour ouvrir l’emballage du préservatif mais ma bouche a de nouveau emprisonné la sienne pour être sûr qu’elle ne s’échappe pas. Je n’ai jamais enfilé un préservatif aussi vite et aussi efficacement…
Mon sexe gorgé est prêt à l’entrée de sa petite grotte. J’ai comme une hésitation mais elle m’empoigne les fesses et me pousse à l’intérieur d’elle. Je rentre comme dans du beurre et pousse tout au fond pour y rester un instant, le temps d’être sûr de bien la remplir complètement.
Je ressors. Pas juste un peu : complètement. Je l’entends râler de frustration alors je rentre à nouveau beaucoup plus vite cette fois, comme propulsé par un désir trop vif. Je la lime en malaxant doucement ses seins et nos langues s’entortillent. Je lui embrasse la poitrine, le cou. Elle me murmure des mots doux que je n’entends pas tellement je suis subjugué par ce qu’il se passe. Je suis en train de la pénétrer. Sa douce chatte brulante avale et recrache mon sexe à l’infini. Ses mains se baladent sur mon dos et mes fesses, accompagnant mes mouvements. Elle a relevé une jambe pour la poser à la base de ma hanche et faciliter cette sublime pénétration : elle me veux bien profond… Je réalise que c’est ce qu’elle m’a murmuré il y a quelques instant et mon excitation en est encore décuplée. Je n’en peux plus, je la prends le plus profondément possible, le plus vite possible… J’explose en elle alors que son jus chaud se répand sur ses cuisses, les miennes et le pantalon à nos pieds.
Je donne les quelques coups de boutant finaux de cet assaut puis me relâche dans son cou.
C’est elle qui me caresse les cheveux maintenant. Je la serre un peu plus contre moi. Je me retire à contrecœur de sa délicieuse grotte. J’enjambe mon pantalon, le laissant là alors que je l’entraine dans le salon.
Devant la cheminée, le tapis moelleux nous tend les bras. Je la laisse s’y installer pendant que je vais nous chercher à chacun un verre de muscat… Pas qu’on ait besoin de se réchauffer mais la soif nous étreint… Et puis surtout, ce n’est que le début de la nuit…