Retrouvailles..
Cela fait quelque temps que Maître et moi n’avons pas pu jouer, je suis frustrée et je pense que lui aussi. Nous continuons de discuter virtuellement mais jamais bien longtemps car nous sommes tous deux très occupés. Je commençais réellement à avoir faim, très faim ! Ses scénarios, ses ordres, sa voix, ses cheveux, son regard noir et intense, son corps, tout me manquait en fait. J’avais l’impression que ça faisait une éternité qu’il n’avait pas posé ses mains sur moi et pourtant cela ne faisait que deux petites semaines, mais j’ai besoin de ça, de lui et du contrôle total qu’il exerce sur mon corps et mon esprit.
Je m’installe devant mon ordinateur, consulter mes mails. Beaucoup de courriels sans importance et il y en a un qui sort du lot. C’était lui, Maître m’avait envoyé un mail ! Je n’en revenais pas, mes yeux s’écarquillèrent, je clique dessus immédiatement. Je lis attentivement son contenu, je le relis même plusieurs fois pour être sûre d’avoir tout compris.
« Bonjour ma belle,
Je sais que ça fait quelque temps que l’on ne s’est pas vu. J’ai donc décidé de réserver ma soirée pour vous et seulement vous, pas de téléphone avec NOUS ! Oui, oui votre mobile restera chez vous.
Je passerais vous prendre ce soir personnellement à 18h30 précise. Je vous veux habillée de manière élégante car nous sortons au restaurant et ensuite je vous ferais une surprise.
Hâte de m’occuper de vous ma belle, à ce soir et je vous souhaite une agréable journée.
Votre Maître »
Mon cœur battait tellement vite que je croyais qu’il allait sortir de ma poitrine ! Je trépignais d’impatience à l’idée de le voir ce soir. Je pris tout mon temps pour me préparer, pour lui plaire et être parfaite. Petite robe bustier noire, je ne porte rien en dessous je sais que Monsieur aime cela, escarpins à talons aiguilles rouges, une jolie parure de bijoux en argent. Je me suis lissé les cheveux et me suis maquillée de façon assez discrète mais qui met tout de même mes yeux verts en valeur
Il est 18h15 et je fais presque les cent pas chez moi, j’ai tellement hâte de le voir. Ces 15 dernières minutes semblent interminables, je regarde une dernière fois ma pendule il est bientôt la demi. Je sors en vitesse pour qu’il voit que je suis à l’heure pour lui, parce qu’il est mon Maître. Je l’attends très peu de temps devant chez moi, je le vois arriver avec sa voiture personnelle. Il sort de celle-ci, vêtu d’un magnifique costume noir avec une chemise blanche relativement décontracté, me prend dans ses bras et me dépose un délicat baiser sur la joue en me chuchotant « Cela me fait du bien et un grand plaisir de te revoir ma belle. » Je m’empourpre de gêne et de joie en même temps en lui répondant « Moi aussi Monsieur ça me fait énormément plaisir de vous revoir. »
Il est très galant et m’ouvre la portière de sa voiture pour que je m’y installe et la referme après moi. Je m’attache et pendant ce temps il a eu le temps de refaire le tour pour monter également. Nous démarrons, je suis rouge vif de plaisir d’être enfin à nouveau à ses côtés. Il pose sa main droite sur ma cuisse, instinctivement je les resserre. Je le vois esquisser un léger sourire de moquerie, je rougis de plus belle. J’avais envie de lui là maintenant, je voulais sentir ses mains qui parcourent mon corps, ses lèvres sur les miennes, son regard plongé dans le mien.
J’eus une soudaine envie de lui faire plaisir et surtout de le surprendre, je me détachais, m’installa à mon aise sur mon siège afin de pouvoir lui offrir une fellation dont il se souviendrait. Je défaisais la boucle de sa ceinture, dégrafais le bouton de son pantalon, baissais la fermeture éclair, fis descendre son boxer pour juste laisser sortir son donneur de plaisirs. J’y déposais quelques baisers, quelques coups de langue, je souriais parce que je l’entendais tenter de garder son calme, il avait posé sa main dans mon dos. Je décidais de le prendre enfin en bouche et commença un assaut frénétique, je sentis son plaisir enfler, je ralentissais puis je me remettais à accélérer. Il aimait cela et j’aime que mon Maître aime. Je continuais, augmentant mes vas et vient, j’étais de plus en plus rapide quand il me dit que nous sommes bientôt arrivés le souffle court et laissant échapper un « Oui » de plaisir, je montais encore la cadence, je voulais qu’il jouisse avant d’arriver.
Encore quelques coups de langue, quelques vas et vient et il n’a plus pu se retenir. Il lâcha un râle de plaisir, des coups de reins non maîtrisés, je sentis le liquide chaud de sa semence couler au fond de ma gorge et dernier coup de hanche de sa part et je me relevais doucement en ne laissant aucunes gouttes au hasard. Je me léchais les babines en le fixant avec ce regard lubrique et un sourire satisfait, il m’attrapa la tête et me dévora d’un baiser plus que bestial pour me faire comprendre qu’il avait adoré ce petit avant-goût et cette prise d’initiative de ma part.
Nous sommes enfin arrivés, nous nous garons et partons en direction du restaurant très chic soit dit en passant, sa main dans le bas de mon dos pour faire savoir aux hommes qui osent me regarder que je lui appartiens. Je me dis au fond de moi « Et oui messieurs il n’y a que lui qui sait me satisfaire, je suis certaine que vous ne lui arrivez même pas à la cheville ».
Nous entrons dans le restaurant, allons nous installer à une table assez reculée des autres, je suppose que c’est à sa demande. Il y avait des auvents autour de notre place, ce qui nous permettait d’être en parfaite intimité. Il me recula la chaise sur laquelle je m’installerais et il l’avança au moment de m’asseoir. Il ne prit pas place tout de suite à mes côtés, il partit voir notre serveur pour lui dire quelque chose, je ne savais pas du tout quoi. Il revint le regard plein de malice, je ne savais plus où regarder pour éviter de rougir encore une fois. Il resserra les auvents, se pencha vers moi et me dit « Je vais m’occuper de toi pendant un petit moment ma belle, je te conseille vivement de ne pas crier, les autres clients risqueraient de t’entendre » avec son fameux sourire en coin. Il tourna ma chaise pour que je sois face à lui, avança mes fesses au bord de celle-ci, passa mes jambes de chaque côté de sa tête. Il m’observait, mes yeux s’ouvrirent si grands que je crus ne plus jamais pouvoir les refermer. Il remonta ma robe jusque sur mes hanches, enfouit sa tête entre mes cuisses et commença par déposer des baisers tout autour de mon plaisir, sans jamais passer par le point fatidique, je tentais de me cambrer mais dans cette position cela m’était impossible. Il mordilla l’intérieur de mes cuisses, j’eus faillit laisser s’échapper un cri mais je me suis retenue heureusement. Il remonta jusqu’à ce petit bouton avec lequel il savait parfaitement quoi faire pour me donner le plaisir dont selon lui j’étais digne de recevoir en bonne soumise que je suis. Il continuait de jouer avec mon clitoris quand il pénétra soudainement deux doigts en moi et faisait des vas et vient au rythme de ses assauts de langue, mon corps n’était plus qu’une boule de nerfs, je tremblais de désir, de plaisir. Il s’interrompit une seconde pour me dire « Tu peux jouir quand tu veux ma belle, mais n’oublie pas, aucun cri, aucun bruit, n’allons pas effrayer la clientèle. », il reprit sa petite torture qui n’en était pas vraiment une, l’instant qui suivit je ne pouvais pas me retenir plus longtemps, cela faisait tellement longtemps, que je basculais dans un tourbillon de plaisir orgasmique ultime, il fut tellement intense que je crus qu’il ne se calmerait jamais. J’eus encore quelques spasmes suite aux baisers déposés sur mon bourgeon. Il reposa mes jambes, remonta jusqu’à mon visage et m’offrit un baiser passionné, langoureux.
A peine cinq minutes après qu’il se soit installé à sa place et que je repris à peu près mes esprits, le serveur débarqua sourire aux lèvres pour nous donner les cartes du menu et fournir celle des vins à mon Maître. J’étais la plus heureuse du monde ce soir, j’avais mon Maître rien que pour moi et plus un dîner en tête à tête. La perfection.
Publication originale sur le site (fermé) : http://delicesdunesoumise.fr