Punition…
Ce soir, j’ai voulu faire plaisir à Monsieur. Je me suis habillée sexy, un genre de nuisette qui se rapproche plus de la soubrette que de la nuisette de base, celle-ci est rose et noire. Elle me couvre très peu de peau, je sais que Monsieur aime cela.
Monsieur est rentré, j’ai entendu la porte se fermer. Je suis à genoux, sur le lit, tête baissée. J’entends Monsieur monter les escaliers, d’un pas ferme et bien décidée à s’occuper de mon cas. Je vois la porte de la chambre s’ouvrir et je peux juste apercevoir le bout de ses chaussures. Il reste là, planté sur le seuil de la porte, à m’observer, m’admirer pendant quelques minutes. Il se décide enfin à bouger, il retire juste ses chaussures, grimpe sur le lit et s’y allonge en plein milieu. Pour la première fois depuis environ 30 minutes j’entends le son de sa voix, juste pour me dire de son ton autoritaire que j’aime tant : « Lève-toi et ferme cette porte ». Je m’exécute sans discuter et toujours tête baissée.
Il me demande de me retourner pour lui faire face. En bonne soumise que je suis, je le fais et me place de sorte qu’il n’ait pas à se tordre le cou. Son ordre fut instantané, « Fais-moi un strip-tease. ». Je me dis à moi-même que sans musique ça va être difficile mais ne cherche pas à parler. Je commence ce strip pour Monsieur, pour lui faire plaisir, le satisfaire est ma priorité.
Je me mets de dos et défais d’abord le nœud rose en satin juste au-dessus de mes fesses, en dansant un peu, remonte sensuellement mes mains jusqu’à l’agrafe du soutien-gorge. Je refais demi-tour pour faire face à Monsieur, donne un léger coup d’épaule vers l’avant afin de faire tomber les bretelles, je pose mes mains en dessous de mes seins pour retenir le seul bout de tissu qui cache encore mon ventre. Montrer cette partie de mon corps me terrifie, je ne l’aime pas, je la déteste même. Je sais parfaitement que Monsieur veut me voir entièrement nue, cependant je me remets face à la porte de la chambre, je laisse tomber ce bout de tissu, fais glisser sensuellement le string assorti jusqu’au sol. Une fois terminé, je me recule de deux pas pour m’asseoir sur le lit.
Monsieur n’est pas d’accord avec le fait que je me sois assise sans sa permission, il n’est vraiment pas content, je l’ai déçu. Il m’ordonne de me relever et de me montrer toute entière à lui, face à lui. Je ne bouge pas, je n’y arrive pas, je suis comme clouée sur ce lit, morte de peur, ça en devient maladif. Les minutes passent, elles semblent longues, très longues. Malgré tout je veux faire plaisir à Monsieur, j’attrape un coussin posé non loin de moi, le met devant mon ventre, me lève, me met face à Monsieur et finit par jeter ce coussin. Je baisse la tête instantanément de honte. Je sens son regard poser sur moi, j’ai l’impression qu’il me transperce de part en part. Enfin il décide de me demander « Mais de quoi as-tu honte ? Tu n’as pas à ressentir ça, tu es très jolie, très attirante », il reprit un ton plus autoritaire et me dit « Tu seras punie pour cette attente ! ». J’aime ce ton, il me fait frissonner, j’ai la chair de poule et je n’ose pas vaciller d’un millimètre.
Il m’ordonne de prendre sa place, de m’allonger de la même manière que lui, je m’y installe sur le champ, je l’ai déçu une fois et je ne veux pas que ça se reproduise. Il attrape un masque de nuit dans le tiroir et le pose sur mes yeux. Je ne vois plus rien. J’entends un petit cliquetis métallique, je me dis qu’il prend les menottes attachées au lit. Il les passe à mes poignets en serrant juste comme j’aime, mais je peux bouger mes bras. Il s’approche de mon oreille et murmure « Ce soir je ne te toucherais pas, ça sera ta punition pour m’avoir désobéis tout à l’heure, tu vas devoir te satisfaire toi-même en suivant chacune des instructions que je te donnerais, tu peux me répondre. », un tout petit « Oui » sortit de ma bouche. « C’est bien chérie. » me répondit-il.
Je le sens reculer puis plus rien, j’entends juste les battements de mon cœur raisonner dans ma tête. Il me demanda toutes sortes de choses, « Caresse-toi » j’entrepris langoureusement des caresses partout sur mon corps doucement, sensuellement. « Ne délaisse pas tes seins ils s’ennuient sans tes mains » je remonte jusqu’à eux, commence à les malaxer gentiment, « Plus fort, je ne serais pas tendre moi tu le sais ». Quelques minutes plus tard, « J’ai envie de te mordre ses tétons là. », je fis comme si mes doigts étaient sa bouche et tira un peu dessus, les torturant comme il le ferait et comme j’aime. Il a mis mon jouet vibrant dans ma main gauche. « Joue avec sur tes seins » je fais le tour de mes tétons avec ce jouet, ça rend mes seins ultra sensibles. Quelque temps plus tard il m’autorisa à descendre. Il me dit d’aller doucement pour commencer, il ne veut pas que je jouisse, du moins pas maintenant « Non non chérie tu vas devoir te retenir, ça fait partie de la punition. ». Après m’avoir dit cela, il me demanda expressément d’accélérer, encore et encore et encore. C’est dur très dur pour moi de me retenir quand il me parle, sa voix me fait m’envoler systématiquement, mais je veux lui faire plaisir, je veux qu’il soit fier de moi et qu’il oublie l’accroc de tout à l’heure. De son ton autoritaire mais tellement jouissif il me demande « A qui appartiens tu ? » je lui réponds le souffle court « Je suis à vous » et il me demande de le répéter plusieurs fois d’affilée au bout de ce qui m’a semblé être une éternité, il chuchota enfin « Chérie, tu peux jouir quand tu le souhaite » tout en me demandant de répéter que je lui appartiens. Quelques minutes après cette autorisation que je n’attendais plus, un cri s’échappa de moi « Je suis à vous ! », mon corps se contracte de partout, la jouissance a pris possession de moi, mes entrailles se tordent de plaisir, je ne suis plus qu’une boule de spasmes orgasmiques.
Il m’enleva les menottes après ce moment de pur plaisir et m’autorisa à enlever le masque. Il me regarde, il m’observe avec ce sourire charmeur qui me fait fondre. Je rougis de confusion et il me dit « N’ai plus jamais honte de ton corps, dis-toi que je ne jouerais jamais avec toi si tu ne me plaisais pas même physiquement ». Je le regarde droit dans les yeux et lui réponds « Bien Monsieur, pardonnez-moi Monsieur, je ne recommencerais plus. ».
Et il me prend dans ses bras pour me réconforter de cette punition de ne pas m’avoir touchée pour que je me détende. Il m’allonge délicatement sur le ventre passe à califourchon sur mes fesses rebondies, entreprend un massage pour dénouer et décontracter mes muscles qui ont souffert de cet orgasme paradisiaque. Il se replace à côté de moi, m’attrape tendrement les hanches, me colle à lui, me fait un câlin tout ce qu’il y a de plus agréable pour que je m’endorme finalement à poing fermé contre lui, détendue et rassurée.
Publication originale sur le site (fermé) : http://delicesdunesoumise.fr