Jeux
Aujourd’hui Monsieur était en réunion toute la journée, il m’envoie un message qui me dit : « Dans 30 min sur le lit entièrement nue, bras et jambes écartés. ». Je me mis à frissonner, j’avais très hâte qu’il rentre. Je pensais qu’il avait passé une rude journée pour me demander expressément une telle chose et que par conséquent il avait besoin d’évacuer la pression.
J’eus le temps d’allumer quelques bougies pour les disposer un peu partout dans la chambre, c’est tellement plus agréable ce genre de lumière tamisée et ça donne une ambiance plus que sensuelle. Il est 18h25 et je m’installe donc comme convenu sur le lit dans la position qu’il voulait. Les minutes semblaient être longues. Pourtant pile au moment où j’étais en train de me dire cela, j’entendis la porte s’ouvrir, il la ferma à clés. J’entends des placards qui s’ouvrent, des bruits de verres qui se choquent, le frigo qui s’ouvre également puis le congélateur, je l’entends fouiller encore quelques instants. Il finit enfin par monter ces escaliers, mon corps se raidit, j’ai les yeux clos et je n’attends plus que lui.
Il pose tout ce qu’il a pris en cuisine par terre au coin du lit. J’entrouvre légèrement les yeux pour regarder ce qu’il fait. Il enlève sa cravate qu’il pose à côté de moi, je me doute qu’il va s’en servir, puis sa veste qu’il met sur un cintre. Je referme les yeux avant qu’il ne remarque que j’ai triché, je ne veux pas me faire punir ce soir ! Le matelas s’affaisse, il est monté sur le lit, tout habillé me semble-t-il. Il passe sa cravate sur mes yeux, il m’attache mains et pieds aux quatre coins du lit. Je le sens chercher quelque chose, je suppose qu’il attrape une des choses qu’il a posées au sol. J’entends un liquide s’écouler dans un verre. Je ne sens rien, je ne vois rien, je ne peux que tendre l’oreille.
Soudain je sens un liquide chaud qui prend place dans mon nombril, c’est agréable, ce même liquide est disposé tout le long de mon abdomen en remontant jusqu’entre mes seins. Puis sa langue qui parcourt le chemin inverse jusqu’à la petite fontaine qu’est devenu mon nombril. Il lape joyeusement ces quelques gouttes. Ma bouche s’était instinctivement ouverte et il posa ses lèvres sur les miennes délicatement, tout en lâchant un peu de cette boisson en m’embrassant, c’était du rosé. Je fus surprise par cette hydratation alcoolisée. J’avalais ce qu’il m’avait donné gentiment.
Pendant que mon corps commençait seulement à se détendre, il me mordit un téton et me dit juste après « Non chérie ne te détends pas je n’ai pas fini de jouer avec ce corps. Tu es à moi, tu es mon jouet et je veux jouer longtemps ce soir. » Un léger sourire se posa sur mes lèvres. Il repartit prendre autre chose au pied du lit, quoi ? Je ne sais pas. Je sentis tout à coup du frais puis un froid glacial, il avait posé un glaçon sur mon téton droit, il en faisait le tour, doucement, c’est très froid et il souffle tout près de celui-ci, ce qui réchauffe mon téton après le passage de ce glaçon que je maudis intérieurement. Il s’attaque à mon téton gauche, même rituel froid puis chaud. Il finit par passer ce glaçon entre mes seins et le fait descendre doucement jusqu’à mon entre jambe, ce qui provoque chez moi un sursaut de plaisir et d’envie. Je ne sens de nouveau plus rien, il a tout enlevé, je garde juste cette sensation de fraicheur sur les endroits où le glaçon est passé.
Il est repartit encore… Je l’entends une nouvelle fois fouiller, chercher puis il s’arrête, plus un bruit et finalement j’entends une vibration. Je me doute de l’objet qui produit ce son mais je n’en suis pas certaine. Soudain je sens sa langue sur mon bouton, il me butine avec ardeur. Mmmmh c’est trop bon ! Tout en continuant de jouer avec mon clitoris, il insère mon jouet vibrant dans ma fente et commence un allé retour sensuel, délicat. Il s’arrête une minute pour me dire : « Je ne veux aucun bruit, tu n’as pas le droit de gémir ce soir et pour ta jouissance tu devras attendre mon signal chérie. » Intérieurement je me dis qu’il est presque odieux, mais c’est en m’ordonnant ce genre de chose que je prends le plus de plaisir. Il reprend là où il s’était arrêté, je suis agréablement surprise car je ne l’avais pas du tout senti venir. Comme je suis attachée aux quatre coins du lit j’ai du mal à bouger mais j’arrive tout de même à me cambrer pour aller à sa rencontre. Je n’ai certes pas le droit de gémir et de jouir pour le moment mais à aucun moment il ne m’a interdit de bouger.
J’eus l’impression que ce petit jeu sur mon petit bouton magique dura une éternité, quand il s’arrêta. C’est tellement difficile de se retenir quand c’est ce que l’on préfère le plus Il continuait de jouer avec le sextoy encore quelques instants puis l’enleva doucement pour faire durer encore les sensations que cela me procure. Il a presque faillit m’arracher un petit cri une fois qu’il fut entièrement sorti. Monsieur est descendu du lit, je tends l’oreille pour écouter ce qu’il fait. De ce que je peux distinguer, je crois qu’il est en train de se déshabiller. Il remonte sur le lit, se place au-dessus de moi et me dit de vive voix avec son ton autoritaire qui me fait trembler : « C’est à mon corps de jouer avec le tien. »
Il faisait balader ses mains partout sur mon corps, il l’effleurait plus exactement. J’avais la chair de poule, je frissonnais de désir, d’envie et de plaisir tout à la fois. S’en était au tour de sa langue de prendre le relais, même parcours, le cou, la poitrine, les seins dont il a joyeusement mordillé les tétons, le ventre, le bas ventre, mon clitoris et termina par mordre avec douceur l’intérieur de mes cuisses. Il sait qu’en temps normal j’aurais gémit avec ces morsures mais je me retins, je ne voulais pas le décevoir, je ne voulais toujours pas être punie. En voyant que j’avais passé l’exercice haut la main il me dit : « Bravo chérie, je suis fier de toi, tu seras récompensée pour cet effort. » Je jubilais intérieurement à cette annonce.
Sans crier gare il me pénétra franchement d’un seul coup. Un cri de plaisir faillit s’échapper de ma bouche, mais je me suis simplement cambrée pour le rejoindre. Il commença ses va et vient tout doucement, se retira en entier pour mieux me re-pénétrer d’un coup sec et violent. Il fit cela 4 ou 5 fois d’affiler pour ensuite me clouer au lit par ses coups de reins toujours plus intenses, plus violents, plus jouissifs que jamais. Je l’entendais souffler de plus en plus vite, de plus en plus fort. Je ne respire presque plus pour me retenir de jouir. Il se rapprocha de ma tête, passa ses bras sous les miens pour laisser ses mains de chaque côté de ma tête et me chuchoter dans un souffle saccadé : « Tu peux jouir quand tu veux ma belle. » Je ne me fis pas prier, mon corps et mon cœur ont basculé dans une explosion de plaisir. Je ne puis me retenir de crier à cet instant, se fut tellement intense, il explosa en même temps que moi ce qui a accru mon plaisir. Cet orgasme m’avait complètement vidée de mon énergie.
Il enleva la cravate de mes yeux, me détacha et m’autorise à aller prendre une douche bien chaude et de le rejoindre ensuite dans le lit pour que je puisse me remettre de mes émotions. Il sait que pour me détendre il n’y a rien que je préfère que d’aller me blottir contre lui dans ses bras, je me sens en sécurité cajolée ainsi. J’enfouis mon visage dans son cou et m’endormit l’instant qui suivit.
Publication originale sur le site (fermé) : http://delicesdunesoumise.fr