Instantané de plaisir
La porte se referme derrière moi. Tu m’attends sur le lit, les yeux fermés, comme endormi. Un petit sourire flotte sur tes lèvres, tu sais que je suis là, tu veux savoir ce que je vais faire.
Après une seconde d’hésitation, je m’approche doucement. Je laisse ma main frôler ton corps nu. Pas vraiment une caresse, juste assez pour sentir la chaleur de ta peau sans te toucher. Je parcours ainsi ton corps, mes frissons se mêlent aux tiens. Tes yeux restent fermés, ton sourire s’épanouit.
Je prends ta main dans la mienne. Je l’accompagne sous ma robe, le long de ma cuisse jusqu’à ce que tu sentes la moiteur de mon entrejambe libre de tout sous-vêtement. Je ressers mes cuisses dessus. Nous ne disons rien. Nos respirations parlent pour nous.
Je retire ma robe et te la dépose sur les yeux. Je libère ta main dont les doigts caressent mon bouton doré et la repose sur le lit. Il n’est pas encore temps…
Ce sont mes mains à moi qui commencent une nouvelle danse de caresses, de massage léger. D’abord sur ton cou et ta poitrine, j’insiste sur tes tétons et me réjouis de les voir se relever légèrement. Puis ton ventre, je pénètre ton nombril du bout du doigt et imagine ton doigt faire pareil dans ma chatte. Il n’est pas encore temps…
Mes caresses descendent sur tes cuisses, ignorant à dessein ta virilité tendue. Il n’est pas encore temps…
Tes genoux, tes mollets, tes pieds, je m’attarde sur chacun et les masse en douceur. Mes lèvres prennent alors le relai et remplacent mes doigts sur ta peau commençant à tes pieds, ma langue lèche tes jambes et remonte vers le paradis. Il n’est toujours pas temps…
Elle continue vers ton ventre et ta poitrine puis vient se planter dans ta bouche, réquisitionnant d’office un baiser trop attendu.
Tu n’as pas bougé, tes mains ont caressé le draps, l’ont agrippé, l’ont cajolé. Ma robe est toujours posée sur tes yeux. Je te dévore la bouche et sens ta langue jouer avec la mienne, ton souffle se mélanger au mien.
Je recule un peu et repars… Cette fois il est temps… Je sens une pulsation lancinante entre mes jambes. J’y sens aussi ma mouille qui dégouline… J’ai envie…
Envie de te goûter enfin.
Du bout de la langue, je tâtonne le bout de ton gland. Je me délecte de cette première gouttelette qui commençait à s’y former.
Mes lèvres glissent jusqu’à la base de ton gland et l’enferment. Ma langue danse dans tous les sens à l’intérieur de ma bouche, jouant à le torturer délicieusement. Ta respiration est anarchique, suspendue à chaque mouvement de ma langue.
Sans transition, je t’avale, aussi loin que possible. Ta respiration s’arrête un instant et je commence à te sucer avidement. Elle s’emballe. Tu gémis. Je me sens brulante. J’ai envie de toi.
Je te suce, encore et encore. Ma main droite accompagne ma bouche masturbant la partie de ta queue que je n’arrive pas à avaler
Je libère ta queue pour poser mes lèvres sur ta boule droite. Je l’aspire et la fait valser doucement dans ma bouche à l’aide de ma langue. Je recommence avec ta boule gauche puis lèche ta tige dans un sens, dans l’autre, la couvrant de ma salive avant de reprendre tes boules une à une.
Je recommence à te sucer et te caresser. Ton sexe se tend de plus en plus dans ma bouche, l’emplissant complètement. Ta peau est douce sous ma langue, entre mes lèvre. Ton sexe est chaud, il me réchauffe de l’intérieur. Le mien est brulant et trempé. Il palpite d’envie.
N’y tenant plus, je déchire maladroitement l’emballage du préservatif, en continuant à te sucer puis je dépose ce dernier au bout de ton bout. De mes lèvres, je le déploie petit à petit sur ton sexe tendu.
Une fois en place, je me pose à cheval sur toi et m’empale directement sur ta tige dure et brulante. Ma bouche reprend la tienne et j’entame un va et vient doux et lent. je prends tes mains (toujours accrochées au drap) et les dépose sur mes seins tendus. Je gémis.
Ce geste te délivre de l’emprisonnement dans lequel tu t’étais maintenu. Tu te tends tout entier sous moi pour me pénétrer plus profond. Ta bouche se goinfre de la mienne. Tes mains me massent les seins avec intensité.
Tu me baises fort. Je me relève pour que tu puisses me pénétrer encore plus profondément. Mes jambes tremblent, tu me serres un peu plus les seins. Je jouis tout à coup. Sans avoir sentit monter la vague, elle me submerge.
Tu me repousses, te retires de moi et me fait m’allonger sur le coté. Tu te colles dans mon dos et je te sens reprendre possession de ma chatte brulante et trempée. D’une main tu joues avec mes seins, tu glisses l’autre entre mes jambes et tout en me baisant, tu me masturbe le clito. Aussitôt je jouis à nouveau, plus longuement car tu ne relâches pas la pression sur mon bouton et que tu continues à me limer vigoureusement. Je ne sais plus si je gémis ou si je crie.
Tu ne me relâches pas, tu continues à me pousser dans ma jouissance. Je ne sais plus si je veux fuir ou continuer. C’est tellement bon, que c’est presque trop.
Ta queue ralentit en moi mais y reste bien profondément alors que tu me branle avec vigueur et doigté. Ma jouissance continue, plus ténue. Tu me caresses encore alors que tu te retires de moi.
Puis tu me fais me retourner vers toi et tu déposes ma main sur ton sexe. Je recommence à te masturber doucement. Tu accompagnes mon mouvement, l’accélérant petit à petit. Reprenant mes esprits, je redescends ma bouche vers ton sexe. Tu accélères notre masturbation commune. Je lèche ton gland chaque fois qu’il est découvert. Ça t’excite. Je le prends en bouche et continue de masturber ta tige. De plus en plus vite. Ta main a lâché la mienne, lui laissant la liberté du rythme… mais mon rythme n’est pas assez rapide… J’avale et relâche ton gland quand tu reprends ta tige en main lui imprimant le bon mouvement, celui qui te fera te lâcher en moi.
Je plante mes yeux dans les tiens. Je leur fais dire : « Vas y, donne moi ton jus, je t’en supplie ». J’aspire… Et là je la sens… Ta semence s’écoule dans ma gorge. Ta main relâchant ta tige. Je me dépêche de bien lécher chaque parcelle de ton gland pour être sûre qu’aucune goute de ton délicieux jus ne s’est échappée… Comme je te sens sensible, sous ma langue, je continue à te sucer doucement le gland encore et encore profitant de ce moment juste après où la sensibilité est exacerbée. Tu me caresses les cheveux pendant que je finis ainsi de te sucer.