
Bondage.
Maître et moi étions de sortie, je devais, selon ses directives, porter ma robe de soirée noire, mon collier, les cheveux relevés, un corset, des portes jarretelles, des bas et mes talons compensés assortis à la tenue. Nous revenions du restaurant, il avait décidé que nous irions nous balader un peu dans les rues avant de rentrer. Nous marchions en rythme, je gardais la tête baissée, réflexe de soumise oblige, si nous croisions quelqu’un que l’un de nous connaissait je devais attendre son approbation discrète pour parler. Sa main était au creux de mes reins, elle me tenait chaud. Par chance nous n’avons croisé personne.
Nous retournâmes à la voiture, il fait comme d’habitude, il m’ouvre la porte pour que je m’installe. Je sens les effets du vin qui me montent aux joues, j’ai chaud, je suis excitée. Nous rentrons, chez lui. Nous sommes arrivés, il n’habite pas très loin du restaurant où nous avions été. Nous entrons, il ne prend même pas le temps de me faire visiter et me dirige directement à sa chambre.
Elle était très spacieuse, il y avait des anneaux aux murs et une paire au plafond. Il m’ordonna : « Prépare toi, je vais faire de même et quand je reviendrais je te voudrais à genoux comme d’habitude. » La chair de poule avait envahi ma peau, mon plus petit cheveu se hérissa sur ma tête. De sa voix grave, intense et ferme.
Il revenait quelques minutes plus tard, j’étais en sous-vêtements, à genoux, tête baissée et les mains sur les cuisses comme d’habitude. Je sentis sa présence derrière moi, la chaleur de son corps avait pris place dans mon dos. Il me tendit son cendrier, je lève ma main à plat afin qu’il puisse l’y déposer. Il se déplace et se met face à moi, il me dit « C’est très bien ma chienne, je vais aller chercher une chaise et un livre, tu vas rester comme ça jusqu’à ce que j’en décide autrement tu as compris? » je lui répondis par un « Oui Maître » doux et sensuel.
Il installa sa chaise tout près de moi, pour quand même pouvoir me toucher là où il sait que ça m’excite. Je sens que ce soir Maître ne va pas être tendre avec moi, au bout de 25 minutes à genoux je commençais à avoir mal, mais je ne bougeais pas, je voulais qu’il soit fier de moi et qu’il voit que je me donnerais toujours entièrement à lui. Il avait dû sentir que j’étais de moins en moins à l’aise dans cette position mais me flatta la nuque et me chuchota « Bravo ma chienne, je vois que tu es capable de souffrir pour me satisfaire, tu auras une récompense pour cela ».
Il retira le cendrier de ma main, attrapa celle-ci pour que je me lève, j’essayais tant bien que mal de paraître gracieuse malgré la douleur, cette douleur qui se transforma en doux plaisir dans tout mon corps. Il me libéra de mon accoutrement, retira tout doucement chaque lien du corset, détacha les portes jarretelles, fit descendre celui-ci en même temps que mes bas, enleva mes chaussures. Je me suis retrouvée nue. Il me fit signe de m’installer sur la chaise, alla chercher quelque chose je ne sais trop où, il posa l’un des objets au sol, sous la chaise pour que je ne puisse le voir, se plaça devant moi et me montra une corde, en fait non plusieurs morceaux de cordes. Maître avait décidé de me ligoter ce soir, le bondage, ça faisait tellement longtemps que je voulais sentir la texture s’enfoncer dans ma chair et laisser ses marques.
Il commença par attacher mes poignets aux accoudoirs, assez serré mais pas trop non plus, juste ce qu’il faut pour que ça me chauffe et que cela se transforme en excitation. Il fit glisser la corde sous mes seins pour la lier au dossier de la chaise, toujours avec la même fermeté sans me blesser, il fit de même au niveau de mon bassin. Puis il leva une jambe, ma cheville était à la hauteur du siège, il la lia également et fit de même avec mon autre cheville. La position n’était pas trop inconfortable. Je ne pouvais pas bouger, mais c’était agréable de me savoir offerte complètement à lui.
Il attrapa ce qu’il avait mis sous ma chaise, il s’agissait d’un petit fouet, en similicuir noir, il sait que j’aime le noir. Il le présenta près de ma bouche et m’ordonna : « Embrasse-le! Il sera ton ami ce soir. », je m’exécutais en soumise docile que je suis. Il fit parcourir les lanières partout sur mon corps dénudé, y compris sur ma chatte ce qui provoqua un gémissement de ma part. Il cingla ma cuisse avec ce nouveau jouet, je sursautais et criais de plaisir. Il recommença sur mon autre cuisse, continua sur mon bas ventre et termina par mes seins. J’étais pantelante, j’en voulais encore, j’avais envie de lui, je voulais qu’il me baise, violemment, profondément. J’en étais à la limite de le supplier pour qu’il me pénètre.
Je pus apercevoir un sourire presque narquois mais surtout satisfait de l’effet que ce petit fouet avait eu sur moi. Il me demanda « Tu as aimé? Tu en veux encore? Réponds. », « Oui Maître j’ai adoré, j’en veux encore, j’en veux toujours. ». Il s’approcha de mon visage et m’embrassa avec tellement de fougue que je crus que j’allais tomber dans les pommes. Il me dit discrètement à l’oreille : « Tu vas encore devoir attendre avant de sentir mon corps avec le tien. ». J’eus faillit le supplier de ne pas me faire languir plus longtemps mais je me retins.
Il se plaça dans mon dos, je sentis ses mains se poser de chaque côté de mon cou, descendre sur mes épaules, puis mes seins, mon ventre et il termina par caresser ma chatte humide d’excitation. Ma respiration était saccadée, je tentais d’avancer mes hanches pour le sentir mieux mais ne parvenais pas à bouger. Il glissa un doigt en moi, c’était tellement bon. Après ce geste il me dit : « Mmmh je vois que tu es très excitée pour moi. » et je lui réponds que oui.
Cette position commençait à devenir inconfortable, je faisais un peu la grimace, il m’a vue et il décide de me délivrer de cette entrave. Il commença par mes chevilles, on voyait les traces des liens incrustées dans ma peau, il fit de même avec mes poignets, et les deux autres morceaux de cordes qui me liaient au dossier. Il me transporta jusqu’à son lit, m’y allongea avec délicatesse. Il me caressait à chaque trace de lien, soufflait dessus pour calmer les échauffements, il me dit que ma peau rosissait de plus en plus et qu’il aimait voir mon corps marqué par ses soins. Il continua ainsi à me caresser pendant encore quelques minutes puis m’ordonne « Déshabille-moi. ».
Je commençais d’abord par les boutons de sa chemise, je les enlevais tout doucement, faisais exprès d’effleurer son torse, son ventre et son bas ventre. Je fais descendre celle-ci sur ses bras et la laisse sur le lit. Mes mains remontèrent sur ses bras, pour repasser sur son torse et descendirent jusqu’à la boucle de sa ceinture en cuir, celle que je préfère. Je la défis avec autant de douceur que sa chemise, je dégrafe son pantalon et lui demande de ma voix suave s’il peut descendre du lit pour me faciliter la tâche. Il le fit, je mettais tout à terre, son boxer aussi. Je ne voulais pas faire dans la demi-mesure.
Une fois qu’il était entièrement nu, il me jeta sur le lit et me rigola au nez en me disant : « Maintenant je compte te baiser comme jamais tu n’as été baisée jusqu’ici. ». Je sentis le plaisir enfler au creux de mes reins et partout en moi. Il me pilonna, me cloua au lit, lui non plus ne voulait pas y aller avec le dos de la cuillère. « Tu devras attendre que je t’autorise la jouissance » me dit-il alors que j’arrivais au bord de l’orgasme. Il adore faire ceci, me frustrer… Je réussi à me retenir in extrémis tout à lâchant un râle de déception.
Il se retira d’un coup sec, attrapa mes cuisses et me retourna pour me prendre en levrette, il en profita pour me claquer le cul d’une telle violence que je me suis dit que j’allais avoir la marque de sa main pendant au moins une semaine. Il ré entra en moi toujours avec la même fougue, très peu de délicatesse pour moi ce soir, mais ce n’est pas grave j’aime ça et il le sait. Et il continua de m’assener ses coups de reins de plus en plus vite, de plus en plus durs, de plus en plus violents, tout en me tirant les cheveux qu’il avait pris soin de détacher. Je commençais à trembler, j’avais de plus en plus de mal à me retenir. Il le sentait et me dit « Vas-y jouis pour moi petite chienne », il ne fallait pas me le dire 2 fois. Je tombais dans une explosion de délices orgasmiques, spasmodiques, je n’en pouvais plus, il m’avait délivrée de cette besogne.
Nous nous écroulions ensembles, il s’était installée derrière moi pour me chatouiller le dos, il sait que ça me détend. Quelques instants plus tard après avoir subi tout cela je me suis endormie au chaud dans ses bras qui me protègent.
Publication originale sur le site (fermé) : http://delicesdunesoumise.fr